L’insuline utilisée est à présent d’origine humaine, elle peut être d’action rapide (dès 15 min après l’injection, active pendant 4 à 6 heures) ou retardée (de 1 h à 4 h après l’injection agissant pendant 12 à 36 h).
Les déférentes types d’insulines
Les insulines retard
Les insulines retard (« de type NPH » pour Neutral Protamine Hagedorn) sont de durée intermédiaire (de 30 à 45 min après l’injection agissant pendant 10 à 16 heures selon les insulines et selon les personnes, avec un meilleur potentiel au cours des six premières heures).
Les analogues lents
Les analogues lents (de 1 à 2 h et pendant 20 à 24 h) (ou les insulines NPH) sont utilisés pour des diabétiques de type 1 dans le cas d’injection d’insuline le soir pour couvrir les besoins de la nuit ou pour les diabétiques de type 2 (après une évolution de quelques années et dans le cas d’un traitement mixte, diabète insulino requérant ou insulino nécessitant).
L’insuline rapide
Le patient peut injecter de façon continue de l’insuline rapide à l’aide d’une pompe à insuline télécommandée, en adaptant le schéma thérapeutique basal/bolus en fonction des repas, des activités physiques, etc….
Quel est le role de l’insuline
L’insuline est une hormone essentielle qui permet aux cellules du corps d’utiliser le glucose comme source d’énergie. Dans le cas des personnes atteintes de diabète, l’insuline est soit absente, soit insuffisante ou ne fonctionne plus correctement.
Effets secondaires de l’insulines
Les risques de l’insulinothérapie sont l’hypoglycémie, l’hypokaliémie, le risque de lipodystrophie ou des troubles de l’accommodation.
L’hypoglycémie
En premier lieu, l’hypoglycémie se produit lorsque la glycémie tombe en dessous des valeurs normales (inférieure à 4 mmol/L). Les causes courantes de l’hypoglycémie sont l’omission ou le retard d’un repas ou d’une collation, ainsi qu’une quantité insuffisante de glucides aux repas. Cependant, d’autres facteurs peuvent également contribuer à l’hypoglycémie, tels que la prise excessive d’insuline ou d’autres médicaments pour le diabète, l’exercice excessif sans ajustement adéquat de l’apport alimentaire, l’alcool, le stress ou certaines maladies. Il est important de reconnaître les symptômes de l’hypoglycémie et de prendre des mesures pour la traiter rapidement, notamment en consommant des aliments ou des boissons riches en glucides.
L’hypokaliémie
L’hypokaliémie est une faible concentration de potassium dans le sang, ce qui peut causer des symptômes tels que des crampes musculaires, une faiblesse musculaire, des palpitations cardiaques, de la fatigue et une constipation.
Lipodystrophie
La trithérapie peut entraîner la lipodystrophie, une complication qui se manifeste par une diminution des graisses au niveau des jambes, des bras, du visage ou des fesses, ou une accumulation de graisses au niveau du ventre, des seins/poitrine ou de la nuque.
Resistance a linsuline et prise de poids:
La prise d’insuline peut entraîner une prise de poids en raison de la conversion du sucre non utilisé dans le sang en graisse. Si vous continuez à manger comme avant de commencer l’insulinothérapie, vous risquez de prendre du poids, car votre corps métabolise désormais les aliments plus efficacement. Ainsi, il est possible que vous mangiez plus que ce dont vous avez besoin pour maintenir votre santé.
En outre, une prise de poids peut augmenter la résistance de votre corps aux effets de l’insuline, ce qui peut vous obliger à prendre une dose plus élevée pour maintenir une glycémie équilibrée. Cela peut causer un cycle de prise de poids et d’augmentation de la dose d’insuline, compliquant ainsi la gestion du diabète. Il est donc essentiel de faire attention à votre alimentation et à votre poids pour maintenir une bonne santé.
Contre indications d’Insuline
L’hypoglycémie est la contre- indication principale. Certains médicaments peuvent être hypoglycémiants (bêtabloquants, IEC…), mais aussi l’alcool ou hyperglycémiants (diurétiques thiazidiques, corticoïdes…).
Taux d’insuline élevé / Taux d’insuline abaissé
Une augmentation du taux d’insuline en présence d’un taux normal ou légèrement élevé de glucose suggère une résistance à l’insuline, qui est souvent associée à l’obésité ou à certains cas de diabète de type 2. En revanche, une élévation significative du taux de glucose accompagnée d’une baisse du taux d’insuline indique un dysfonctionnement pancréatique, pouvant être lié à des pathologies comme le diabète ou la pancréatite.
Exemples des types d’insuline:
- Premièrement Les insulines intermédiaires « de type NPH » : Insulatard NPH, Insuman basal et Umuline NPH.
- Deuxièmement les analogues lents : Lantus et Levemir.
- Ensuite les insulines mélangées : Insuman Comb 15, Insuman Comb 25, Insuman Comb 50, Umuline Profil 30, Mixtard 10, Mixtard 20, Mixtard 30, Mixtard 40, Mixtard 50 sont des mélanges d’insuline rapide et d’insuline NPH (le chiffre indiqué correspond au pourcentage d’insuline rapide).
- Enfin les insulines Humalog Mix 25, Humalog Mix 50 et NovoMix 30 sont des mélanges d’insuline ultrarapide et d’insuline de type NPH.
Surveillance d’Insuline
La surveillance des injections d’insuline se fait par un hémoglucotest. (glycémie obtenue par dosage du glucose sur une goutte de sang prélevée au doigt) relativisé par le respect de l’hygiène de vie (alimentation, activité physique…) et la détection de signes neurovégétatifs d’hypoglycémie (tremblements, pâleur, troubles du comportement ou sueurs…).
Dans ce cas, le soignant réalise un hémoglucotest (puis resoudre rapidement si besoin avec 3 morceaux de sucre ou une injection IM de glucagon si la personne est inconsciente et refaire un HGT).
De même, une hyperglycémie peut survenir si l’injection d’insuline est insuffisante, s’il y a un apport alimentaire trop important (et avec sucres rapides), un syndrome inflammatoire ou une infection, des facteurs psychologiques particuliers. Les signes sont alors la soif intense, la polyurie, une forte fatigue…
Tableau taux de glycémie mmol/l
Appareil pour mesurer la glycemie
Le glucomètre est l’appareil utilisé pour mesurer la glycémie. Il permet de mesurer la concentration de glucose dans le sang à partir d’une petite goutte de sang prélevée généralement au bout du doigt à l’aide d’une lancette. Les résultats sont affichés en quelques secondes sur l’écran du glucomètre.
Appreil pour mesurer la glycemie sans se piquer plus
Les personnes atteintes de diabète disposent aujourd’hui d’un dispositif de mesure de la glycémie sans douleur, qui leur permet de connaître leur taux de sucre dans le sang sans avoir besoin de se piquer.
L’appareil le plus connu de ce type est le « FreeStyle Libre ». Il se compose d’un petit capteur de forme arrondie qui doit être placé sur la peau (généralement derrière le bras), suivi par le lecteur de glycémie qui affiche instantanément le taux de glucose sur son écran numérique.
COMMENT ADMINISTRER L’INSULINE?
Il existe différents dispositifs permettant d’administrer de l’insuline par voie sous-cutanée (sous la peau):
- D’abord, les seringues à insuline, où l’on prélève l’insuline d’une fiole et on l’injecte sous la peau.
- Aussi les stylos injecteurs d’insuline, qui ressemblent à des gros stylos et contiennent une cartouche d’insuline et une aiguille jetable. Ils sont simples à utiliser et à transporter.
- Ensuite, les pompes à insuline, qui sont de petits appareils en forme de téléavertisseur et contiennent de l’insuline. Elles sont reliées à la personne par un tube de longueur variable et peuvent être programmées pour administrer des doses prédéterminées d’insuline tout au long de la journée. Des doses supplémentaires (« bolus ») peuvent être administrées en cas de besoin, comme aux repas.
UN SUIVI ÉTROIT DE LA GLYCÉMIE, C’EST Crucial!
Il est crucial de surveiller de près votre taux de glucose sanguin si vous utilisez de l’insuline pour contrôler votre diabète. Cela vous aidera à éviter les complications liées aux épisodes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie. N’hésitez pas à demander des conseils à votre pharmacien pour en savoir plus sur le traitement du diabète et les différentes options d’administration de l’insuline.
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