Examens D’aptitude Professionnelle EAP des IDE 2017

Examens D’aptitude Professionnelle EAP des IDE pour l’accès au Grade Principal, année 2017 la politique du Ministère de la santé: Proposition de correction élaboré par Mr BEN CHAALI ALLAL

Q1: La couverture Sanitaire Universelle recouvre trois dimensions:

  • A/ L’accès équitable pour toute la population;
  • B/ L’accès équitable pour la population démunie;
  • C/ La disponibilité des services de santé de qualité;
  • D/ La protection financière.

La couverture sanitaire universelle

 la « couverture universelle de santé », ou, pour faire court, la « couverture universelle » cela consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux soins préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin, à ce que ces soins soient de qualité suffisante pour être efficaces, et à    faire cela sans que cela n’entraîne des difficultés , voire de catastrophes financières pour les usagers. Il y a donc trois dimensions liées entre elles:

  • un accès équitable pour l’ensemble de la population – tous ceux qui ont besoin des services de santé, doivent pouvoir y accéder : cela signifie qu’il faut des réseaux suffisamment denses, avec des personnels présents et fonctionnels, et qu’on élimine les barrières à l’accès, notamment financières ;
  • la gamme de soins et la qualité – les soins offerts doivent répondre à une gamme de problèmes acceptable et suffisamment étendue, et ils doivent être d’une qualité qui correspond aux attentes légitimes des populations ; Suffisante pour améliorer la santé de ceux qui en bénéficient;
  • la protection financière – le prix à payer pour se soigner ne peut pas exposer les usagers à des difficultés financières. (extrait  du livre blanc)

——>   Réponse: A; C; D

Q2: Les sources du financement du RAMED:

  • A/ Le Budget du Ministère de la santé;
  • B/ De la contribution des collectivités territoriales;
  • C/ De la contribution  de la population éligible en situation de pauvreté;
  • D/ De la contribution de la population éligible en situation de vulnérabilité.

Les sources du financement du RAMED sont:

  • L’état……….75%
  • De la contribution des collectivités territoriales………9%
  • De la contribution  de la population éligible en situation de pauvreté;
  • De la contribution de la population éligible en situation de vulnérabilité……16%

—-> Réponse: A; B; D

Q3: La transition dans le domaine de la santé au  Maroc se caractérise par:

  • A/ La croissance démographique;
  • B/ L’augmentation de l’espérance de vie ;
  • C/ L’émergence des maladies transmissibles;
  • D/ La diminution du taux de fécondité.

Le Maroc connaît deux types de transition:

  • La transition démographique: La démographie de la population marocaine est en pleine transition avec une diminution continue de la fécondité, un allongement de l’espérance de vie et un vieillissement rapidement progressif de la population.
  • La transition épidémiologique: émergence de quelques maladies transmissibles en plus des maladies non transmissibles; nouveaux problèmes apparus en liaison étroite avec la transition démographique.
  • N.B: transition= nouveaux problèmes et nouveaux groupes à risque; de plus en plus complexes et incertaines. ( extrait  des plans d’action du MS )

—-> Réponse: A; B; C; D

Q4: Selon le rapport d’évaluation des fonctions essentielles de santé publique de 2016; les orientations et interventions stratégiques pour le renforcement de la santé publique au Maroc sont:

  • A/ Elaboration d’un système de surveillance intégrée des maladies et des facteurs de risque;
  • B/ Promotion des comportements favorables à la santé dans toutes les politiques   ;
  • C/ Elaboration d’une politique de médicaments avec promotion de l’utilisation des médicaments génériques ;
  • D/ Renforcement des capacités de la santé publique en termes de ressources humaines.

Orientations et interventions stratégiques pour le  renforcement de la santé publique au Maroc 

Plusieurs priorités et orientations stratégiques clés ont été identifiées pour relever les défis et s’attaquer aux lacunes identifiées au cours de l’évaluation des fonctions essentielles de santé publique au Maroc. Celles-ci peuvent être résumées par les points suivants (une description plus détaillée des options et interventions est présentée dans le rapport complet) :

  • Obtention d’un niveau plus élevé d’engagement en faveur de la santé publique au Maroc,
  • Élaboration d’un système de surveillance intégrée des maladies (et des facteurs de risque);
  • Promotion des comportements favorables à la santé à travers le principe de la santé dans toutes les politiques;
  • Renforcement des capacités de la santé publique en termes de ressources humaines

—-> Réponse: A;  B; D

Q5: La surveillance épidémiologique est un processus permanent qui permet:

  • A/ La collecte des données pertinents relatives aux événements de santé ;
  • B/ La priorisation des problèmes de santé ;
  • C/ La fabrication des indicateurs à partir des données  collectées ;
  • D/ L’élaboration des plans de riposte.

 (extrait  Guide de la surveillance épidémiologique M.S)

La surveillance épidémiologique est: « l’observation attentive et continue de la distribution et des tendances des maladies à travers la collecte systématique; la compilation et l’analyse des données pertinentes; ainsi que la dissémination régulière et à temps à ceux qui ont besoins d’en savoir » .

En pratique c’est un processus systématique et continu; composé de quatre activité principales:

  • Collecte des données pertinents sur une population et une région spécifiques;
  • Regroupement et tabulation de ces données sous une forme significative et exploitative;
  • Analyse et interprétation des données;
  • Diffusion des données et des résultats aux personnes et services intéressés.

La surveillance est donc l’information pour l’action. C’est un recueil ciblé d’informations avec des variables spécifiques qui doivent faire l’objet d’un traitement systématique et rapide. Le but étant l’alerte et  la riposte immédiate.

—-> Réponse: A; C; D

Q6: Parmi les indicateurs de mesure de l’état de santé suivant; quel est celui qui inclut la notion de temps et la notion de risque:

  • A/ L’indice ;
  • B/ La proportion;
  • C/ Le taux;
  • D/ Le ratio.

  • Ratio : C’est le rapport des fréquences de deux classes d’une même variable où le numérateur n’est pas compris dans le dénominateur. Il s’exprime sous la forme :

RATIO =   X  /  Y

  • Proportion :  C’est un rapport où le numérateur est compris dans le dénominateur. Il est exprimé  généralement en pourcentage.

PROPORTION =  A / A+B  

  • Taux : C’est une forme particulière de proportion qui renferme la notion de TEMPS. Il exprime la VITESSE de changement d’un phénomène dans le temps. Le taux s’exprime sous la forme de 10a, de façon à avoir au moins un à deux chiffres avant la virgule.  

Taux= Nombre de cas survenus au cours d’une période donnée/population à risque de la même période.

Indice : c’est un type de  ratio ou non seulement le numérateur n’est pas compris dans le dénominateur ; mais les deux référent  à deux événements différents. Il est utilisé quand le dénominateur nécessaire pour une proportion ou un taux ne peut être correctement mesuré. 

L’exemple type est ce qui est ce qui improprement appelé « Taux de Mortalité Maternelle TMM »; mais qui est en réalité un indice:

Nombre de décès maternels au cours d’une période/Nombre de naissances vivantes déclarées au cours de la même période.       

—-> Réponse:  C  

Q7: Les problèmes essentiels rencontrés par le Maroc pour aboutir à une couverture universelle de santé :

  • A/ La disponibilité des ressources suffisantes ;
  • B/ La gouvernance du système national de santé ;
  • C/ L’utilisation efficiente et équitable des ressources  ;
  • D/ La dépendance excessive aux paiements directs au moment où les personnes ont besoin de soins.

( livre blanc et stratégie sectorielle 2012-2016)

Tout pays, riche ou pauvre, qui s’engage dans la voie de la couverture universelle doit agir sur ces trois fronts :

  • étendre l’offre et l’accès aux soins,
  • améliorer la qualité et la gamme de soins,
  •  réduire les paiements directs et élargir la solidarité.

  Ces trois fronts proposent trois chantiers stratégiques de réforme du secteur de soins, à combiner avec une initiative transversale en faveur de la santé rurale. Il est vrai qu’on ne peut pas toujours tout faire à la fois. 

Les arbitrages sont inévitables pour voir, à un moment donné, ce qu’on peut faire pour étendre l’offre à la population non couverte, pour élargir la gamme de soins et améliorer la qualité, ou pour diminuer les paiements directs. Orchestrer ces arbitrages est au cœur de la gouvernance du secteur : avec la régionalisation avancée les régions y interviendront de plus en plus, avec le défi de garder le cap au niveau national et d’assurer la solidarité interrégionale.

—-> Réponse: A; B; C; D

Q8: L’évaluation des politiques en santé publique vise à :

  • A/ Améliorer l’ensemble du processus de planification ;
  • B/ Enlever le niveau de connaissances ;
  • C/ Aider à la décision;
  • D/ Juger du succès ou de l’échec d’une action.

Les buts de l’évaluation:

  • Aider  à la planification et à l’élaboration d’une intervention ……But stratégique;
  • Fournir de l’information pour améliorer et modifier la gestion de l’intervention……But formatif;
  • Déterminer les effets de l’intervention……But sommatif; efficacité;
  • Contribuer à l’avancement des connaissances…..But fondamental.

—->Réponse: A; B; C; D

Q9: Parmi les indicateurs de la prestation de soins de santé; on trouve :

  • A/ Le taux d’alphabétisation; 
  • B/ Utilisation des services;
  • C/ Taux d’accroissement de la population ;
  • D/ Disponibilité.

Il existe plusieurs types  de classification d’indicateurs. Dans notre cas, c’est  celle basée  sur la dimension  qualité qui nous intéresse pour cette question.

Par dimension de la qualité L’indicateur peut aussi s’intéresser aux différentes dimensions de la qualité: 

  • • un indicateur d’efficacité exprime le rapport entre les résultats obtenus et les objectifs fixés.
  • • indicateur d’efficience;  exprime le rapport entre  les résultats obtenus et les moyens mis en œuvre.
  •  • un indicateur  de disponibilité exprime le rapport entre les ressources et les besoins des usagers au regard des objectifs et/ou références.
  •  • un indicateur d’accessibilité définit le rapport entre la quantité de services et les besoins des usagers. La disponibilité est souvent utilisée comme indicateur de l’accessibilité: on suppose que si des ressources sont disponibles, alors les services sont accessibles.

(Cf  manuel de formation en gestion de la circonscription sanitaire)

—->Réponse: B; D

Q10: De quel des outils suivants ne fait pas partie des outils principaux de la planification stratégique :

  • A/ Le plan stratégique provincial ;
  • B/ Les plans d’effectifs ;
  • C/ Le budget programme;
  • D/ Le plan stratégique régional.

Les outils de la planification stratégique sont:

  • Le Plan stratégique régional (PSR);
  • Le Schéma régional d’offre de soins (SROS),
  • La Carte sanitaire (CS),
  • Le Plan directeur hospitalier ou Projet d’établissement hospitalier (PEH), 
  • Le Budget programme (Contractualisation),
  • La normalisation des critères d’allocation des ressources financières,
  • Les plans d’effectifs.  

(Cf cours de la planification stratégique)

PRINCIPES GENERAUX DE PLANIFICATION STRATEGIQUE A L’HOPITAL

—->Réponse: A

Q11: Parmi les indicateurs démographiques suivants; quels sont ceux dits indicateurs d’état:

  • A/ Indice de vieillissement;
  • B/ Indice de fécondité ;
  • C/ Espérance de vie;
  • D/ Pyramides des âges.

Indicateurs démographiques: 

  1. Indicateurs d’état; 
  •     Pyramide des âges.
  •     Rapport de dépendance.
  •     Indice de vieillissement.
  •     Taux de nuptialité, divortialité.
  •     Catégories socioprofessionnelles.
  1. Indicateurs de mouvement:
  •        Natalité; 
  •        Fécondité;
  •        Mortalité;
  •        Espérance de vie.

 (Cf cours Indicateurs de santé)

—->Réponse: A; D

Q12: La prévalence et l’incidence sont des indicateurs de:

  • A/ Mortalité;
  • B/ Morbidité ;
  • C/ Natalité;
  • D/ Fécondité.

Indicateurs directs

a/ indicateurs de morbidité mesure la gravité des maladies et les causes de mortalité:

  • Taux de prévalence: La prévalence d’une maladie est le nombre de cas de cette maladie présents dans une population à un instant donné. Un cas est défini comme un patient atteint de la maladie à quelque stade évolutif que ce soit, y compris le stadedes séquelles. La prévalence  ne prend pas en compte les cas guéris et les décès  peut Il s’agit donc d’une mesure « instantanée » réalisée sur « une coupe transversale » de  la population.
  • Taux d’incidence: L’incidence d’une maladie est le nombre de nouveaux cas diagnostiqués dans une population pendant un intervalle de temps. 

 b/ Indicateurs démographiques conséquences du niveau de santé sur la démographie. 

c/ Indicateurs de mortalité

(Cf cours Indicateurs de santé)

—->Réponse: B

Q13: Selon la loi 34 – 09 relative au système de santé et à l’offre de soins; les responsabilités de l’état dans la réalisation des objectifs et des principes du système de santé sont  :

  • A/ La formation et la formation continue des ressources humaines ;
  • B/ La disponibilité de sang et des produits sanguins labiles ;
  • C/ La disponibilité et la qualité des médicaments et des produits pharmaceutiques;
  • D/ La protection de l’environnement.

Article 5 : Les collectivités locales, les organisations professionnelles et les associations œuvrant dans le domaine de la santé et de la préservation de l’environnement contribuent avec l’Etat à la réalisation des objectifs et des actions de santé.

Article 6 : L’Etat a la responsabilité de la disponibilité du sang et des produits sanguins labiles. Il en assure la sécurité et la qualité. L’Etat garantit la disponibilité et la qualité des médicaments et produits pharmaceutiques essentiels sur l’ensemble du territoire national et œuvre pour faciliter l’accès aux médicaments.

Il définit les règles de sécurité et de qualité en matière de fabrication, d’importation, d’exportation, de distribution et de dispensation des médicaments et veille à leur respect et encourage le développement et la prescription des médicaments génériques.

L’Etat définit les conditions de sécurité et de qualité des produits pharmaceutiques non médicamenteux et des dispositifs médicaux et veille à leur respect.

Il encourage et développe la recherche dans le domaine du médicament et des sciences médicales et sanitaires. L’Etat a la responsabilité d’assurer la formation et la formation continue des ressources humaines, la disponibilité des infrastructures, des équipements et des services de soins de base. 

—->Réponse: A; B; C; D

Q14: Les instances prévues par  la loi 34 – 09 pour améliorer la gouvernance du système de santé sont:

  • A/ Un comité national d’évaluation et d’accréditation ;
  • B/ Un comité national d’éthique et de recherche ;
  • C/ Des commissions régionales et provinciales de l’offre de soins;
  • D/ Un comité national de veille et de sécurité sanitaire.

Des instances de concertation en matière de santé:

  • un conseil national consultatif de la santé.
  • un comité national d’éthique.
  • une commission nationale consultative de coordination entre le secteur public et le secteur privé.
  • une commission nationale et des commissions régionales de l’offre de soins.
  • un comité national de veille et de sécurité sanitaire.
  • un comité national d’évaluation et d’accréditation.

—->Réponse: A; D

Q15: En milieu urbain; les critères d’éligibilité du postulant au régime d’assistance médicale RAMED sont définis comme suit:

  • A/ Avoir la qualité de résidant dans une commune dont le taux de pauvreté est supérieur ou égal à 30 %  ;
  • B/ Avoir la qualité de résidant dans une commune dont le taux de pauvreté est supérieur ou égal à 40 %;
  • C/ Avoir un score des conditions socio-économiques, inférieur ou égal à 11;
  • D/ Disposer d’un revenu annuel inférieur à 5650 DH par personne composant le ménage.

Décret n° 2-08-177 du 28 ramadan 1429 (29 septembre 2008) portant application des dispositions du livre III de la loi n° 65-00 relatives au régime d’assistance médicale.

Art. 3.– En milieu urbain, les critères d’éligibilité du postulant au régime d’assistance médicale sont définis comme suit :

 1. avoir la qualité de résidant dans une commune dont le taux de pauvreté, calculé sur la base des indicateurs de pauvreté définis par le haut commissariat au plan, est supérieur ou égal à 30 % ;

2. disposer d’un revenu annuel inférieur à 5650 DH par personne composant le ménage après pondération du revenu déclaré, y compris les transferts, par des variables socio-économiques du ménage ; 

3. avoir un score des conditions socio-économiques, calculé sur la base de variables liées aux conditions de vie du ménage, inférieur ou égal à 11.

 Pour être éligible, le postulant doit répondre au moins à deux des trois critères sus-indiqués

—->Réponse: A; C; D

Q16: Les principales contraintes de la santé au Maroc :

  • A/ Les difficultés d’accès aux soins;  
  • B/ L’importance des paiements directs des ménages;
  • C/ La pénurie aiguë en ressources humaines;
  • D/ L’importance des paiements de l’état.

D’après la stratégie sectorielle 2012- 2016

Les principales contraintes la santé au Maroc sont :

1. Difficultés d’accès aux soins;

2. Importance des paiements directs des ménages;

3. Pénurie aiguë en ressources humaines. 

—->Réponse: A; B; C

Q17: Les nouveaux défis liés à la santé au Maroc :

  • A/ La sécurité sanitaire nationale;
  • B/ La prévention et la prise en charge des maladies transmissibles;
  • C/ La couverture universelle de santé;
  • D/ Et la maitrise des déterminants sociaux de la santé.

Stratégie Sectorielle 2012-2016 – Ministère de la Santé

II- Contexte mondial et national 

a: Les nouveaux défis liés à la Santé 

Dans ce contexte mondial turbulent, de nouveaux défis de santé s’annoncent et se poursuivent, ce qui fait peser sur les pays en développement des pressions énormes dans la gestion des transitions et le renforcement et la diversification de l’offre de soins. Parmi ces nouveaux défis que toute politique de santé doit nécessairement aborder, il y a lieu de citer : 

  • La sécurité sanitaire internationale; 
  • La prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles. 
  • La couverture universelle de santé; 
  • La pénurie en ressources humaines de santé.
  • Et la maîtrise des déterminants sociaux de la santé.

—->Réponse: C; D 

Q18.En 2010; le Ministère de la santé ; qui constitue le premier prestataire de soins est classé:

  • A/ Le premier bénéficiaire du financement du système national de santé.
  • B/ Le deuxième bénéficiaire du financement du système national de santé.
  • C/ Le troisième bénéficiaire du financement du système national de santé.
  • D/ Le quatrième bénéficiaire du financement du système national de santé.

D’après les comptes nationaux 2010

Sur les 47,8 milliards de Dirhams que le Maroc consacre à la santé, 61,9% sont principalement financées par les ménages dont 53,6% sont des paiements directs nets des remboursements des assurances et mutuelles. L’Etat, par le biais du budget, contribue également au financement du système de santé. 

Il finance 26,2% de la dépense globale de santé (23,7% destinés aux Ministères et 2,5% en tant que participation patronale au financement de l’assurance maladie de ses agents). 

Les parts respectives des entreprises privées et des Entreprises et Etablissement privés (EEP) sont de 2,5% et 4,7% et celle des Collectivités Locales (C.L) est à peine 1,8% de la dépense totale de santé. La coopération internationale, quant à elle, a contribué à hauteur de 1,1% de la DGS.

—->Réponse: B

Q19.Pour garantir l’accès équitable aux services de santé; certaines actions ont été entreprises par le Ministère de la santé :

  • A/ Le renforcement des soins de santé de base surtout en milieu urbain.
  • B/ La maîtrise des déterminants sociaux de la santé dans un cadre de collaboration intersectorielle.
  • C/ La revalorisation de la médecine alternative et traditionnelle.
  • D/ Et le renforcement de la formation de base des professionnelles de la santé.

D’après la stratégie sectorielle 2012- 2016

Le renforcement des soins de santé de base surtout en milieu urbain (plusieurs actions);

Action 17 : Développement de la participation communautaire 

  • – Elaboration d’une stratégie sur la santé communautaire.
  • – Renforcement des compétences en matière de participation et d’action communautaire.
  • – Étendre les expériences communautaires réussies.
  • – Mobilisation de la société civile autour de la santé communautaire. 

AXE 7 : AMÉLIORER LA GOUVERNANCE DU SECTEUR DE LA SANTÉ 

 I. ACTION SUR LES DÉTERMINANTS SOCIAUX DE LA SANTÉ:

Les Déterminants Sociaux de la Santé sont des facteurs variables qui agissent, directement, sur la baisse ou l’augmentation d’un indicateur sanitaire et dont la maîtrise échappe, de par leur nature, aux seules compétences du professionnel de santé. 

Les institutions sociales, étatiques, communales et la société civile assument une part de responsabilité vis-à-vis des problèmes de santé. Ainsi, les déterminants sociaux représentent une des causes principales de l’inégalité en santé.  

—->Réponse: A;  B; C

Q20.Dans le réseau intégré des soins d’urgences médicales; les urgences médicales; les urgences médico-hospitalières de base sont assurées par :

  • A/ Hôpitaux locaux.  
  • B/ Centres Hospitaliers Provinciaux.
  • C/ Centres Hospitaliers Préfectoraux.
  • D/ Centres Hospitaliers Universitaires. 

—->Réponse: A; B; C

Q21: L’organisation des soins médicaux d’urgence définit le recours à la filière des urgences médicales selon :

  • A/ Deux niveaux;  
  • B/ trois niveaux;
  • C/ quatre niveaux;
  • D/ Aucune des propositions précédentes n’est juste.

     —->Réponse: B

D’après la stratégie sectorielle 2012- 2016

Organisation et développement des soins médicaux d’urgence

Le premier niveau : Concerne les soins d’urgences médicales de proximité prodigués dans les établissements de santé de base implantées dans les chefs-lieux de centres urbains ou ruraux des zones éloignées ne disposant pas de centres hospitaliers ou distantes des hôpitaux de référence. Il est programmé d’ici 2016, la création de 80 unités pour ces urgences médicales de proximité, dont 30 en 2013.

Le deuxième niveau : Concerne les soins médicaux d’urgence de base. Ils sont prodigués au niveau des Hôpitaux Locaux, Hôpitaux Provinciaux et Préfectoraux, dans lesquels s’exercent les disciplines de base : la médecine générale, la chirurgie générale, la pédiatrie et l’obstétrique avec une activité minimale pour les urgences et la réanimation.

Le troisième niveau : concerne les soins médicaux d’urgence complets. Ils sont prodigués au niveau des Centres Hospitaliers Régionaux et des Centres Hospitaliers Universitaires. 

Q22: Selon la stratégie sectorielle 2012- 2016; l’amélioration de la prise en charge des urgences médicales consiste en   :

  • A/ Le développement du système d’information des urgences;  
  • B/ Encouragement de la recherche et de l’expertise en évaluation dans le domaine de la médecine d’urgence ;
  • C/ Le renforcement des effectifs de RH exerçant les filières des soins médicaux d’urgences; 
  • D/ Le développement des Centres d’Enseignement des Soins d’Urgences.

D’après la stratégie sectorielle 2012- 2016 

Action 4 : Amélioration de la prise en charge en urgence médicales

  •  – Assurer la disponibilité, l’accessibilité et la traçabilité des médicaments et dispositifs médicaux vitaux au niveau des filières de soins urgences ; 
  • – Développement du système d’information des urgences et encouragement de la recherche et de l’expertise en évaluation dans le domaine de la médecine d’urgence. – Mise en place des protocoles et des procédures de prise en charge des urgences médicales.

—->Réponse: A; B

Q23: Les champs d’évaluation de la qualité des soins sont :

  • A/ L’évaluation des résultats;  
  • B/ L’évaluation des ressources;
  • C/ L’évaluation des procédures; 
  • D/ L’évaluation mixte.

LES APPROCHES D’ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DES SOINS

DEFINITION: C’est une procédure scientifique et systématique visant à déterminer dans quelle mesure une action ou un ensemble d’actions atteignent avec succès un ou des objectifs préalablement fixés.  (OMS)

LES APPROCHES D’ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DES SOINS:

 les structures :

  •  les locaux et les équipements; 
  •  les effectifs et les qualifications du personnel, le taux d’encadrement. 
  •  l’organisation administrative et technique de l’hôpital. 
  •  l’organisation du travail …

les procédures:

  • Investigations, protocoles thérapeutiques, coordination entre spécialistes , suivi et surveillance, qualité technique, tenue du dossier du malade, préparation de la sortie, information du patient et de sa famille …

les résultats:

  • États de santé des malades, autonomie, intégration sociale… 
  • Nombreux facteurs influencent Les résultats de soins : âge, état général, antécédents pathologiques, statut social et professionnel, les conditions économiques.

N.B: L’évaluation peut être mixte: évaluer un aspect, deux ou trois à la fois (ressources, procédures, résultats).

(Cf: cours d’évaluation)

—->Réponse: A; B; C; D

Q24: Le renforcement de la couverture sanitaire mobile en milieu rural consiste en :

  • A/ Mise en œuvre du plan national des campagnes médicales spécialisées et mobilisation des ressources nécessaires;  
  • B/ Renforcement des moyens de mobilité pour la couverture médicale (CMS et EM);
  • C/ Renforcement du plateau technique des unités hospitalières; 
  • D/ Mobilisation des ressources nécessaires pour la couverture sanitaire fixe.

Action 16 : Renforcement de la couverture sanitaire mobile 

Stratégie du M.S 2012-2016

  • Mise en œuvre du plan national des campagnes médicales spécialisées et mobilisation des ressources nécessaires ; 
  • Renforcement des moyens de mobilité pour la couverture médicale mobile (CMS et EM) ; 
  • Renforcement du plateau technique des unités mobiles ; 
  • Mobilisation des ressources nécessaires pour la couverture sanitaire mobile ; 
  • Renforcement des compétences des prestataires de soins en gestion des unités médicales mobiles. 

—->Réponse: A; B; C

Q25: Les résultats attendus du plan national de prévention et du contrôle du cancer dans le domaine de prévention est de:

  • A/ Réduire de 50% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux.
  • B/ Réduire de 40% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux. 
  • C/ Réduire de 30% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux.
  • D/ Réduire de 20% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux.

Les résultats attendus de la mise en œuvre du PNPCC pour la période 2010 – 2019 sont :

Prévention : 

  • Réduire de 30% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux.

—->Réponse: C

Q26: Les mesures prises pour la lutte contre la mortalité néonatale sont:

  • A/ La mise à niveau de 20 structures de néonatalogies;  
  • B/ La définition des filières de soins en néonatalogie;  
  • C/ La veille à la disponibilité de l’équipement requis par niveau de prise en charge néonatale;  
  • D/ La  création pour chaque région une unité de soins intensifs en néonatologie.

Action 23 : Organiser et renforcer l’offre des soins en néonatologie (Stratégie du M.S 2012-2016)

  • Mise à niveau de 09 structures de néonatalogies.
  • Définition des filières de soins en néonatologie.
  • Veille à la disponibilité de l’équipement requis par niveau de prise en charge néonatale.
  • Création pour chaque région une unité de soins intensifs en néonatologie.

—->Réponse: B; C; D

Q27: la promotion de la maternité sans risque préconise :

  • A/ L’Instauration de la gratuité des examens biologiques des femmes enceintes ;
  • B/ La révision des supplémentations préventives de la femme enceinte en fer et en acide folique et autres micronutriments ;  
  • C/ L’augmentation des taux  de césariennes;
  • D/ L’obligation du dépistage  VIH chez les femmes enceintes.

Action 27 : Promotion de la maternité sans risque 

Stratégie du M.S 

  • Instauration de la gratuité des examens biologiques des femmes enceintes ; 
  • Mise en place d’un circuit visible de prise en charge spécialisée des grossesses à haut risques ; 
  • Lancement de la phase pilote du dépistage néonatal de l’hypothyroïdie congénitale au niveau de la
  •          région de Rabat Salé Zemmour Zâer ; 
  •  –      Sensibilisation des obstétriciens sur l’importance des césariennes programmées ; 
  • –        Mettre en place les recommandations de l’étude sur les freins à l’utilisation du Sulfate du Magnésium au niveau des structures d’accouchement ; 
  • Révision des supplémentassions préventive de la femme enceinte en fer et en acide folique et autres micronutriments ; 
  • -Renforcement de l’opérationnalisation des mini-analyseurs d’examens biologiques et hématologiques ; 
  • Mise en œuvre des recommandations de l’étude effectuée sur l’amélioration de la qualité de la CPN et la CPoN ; 
  •  Renforcement du paquet de prestations de la consultation prénatale et augmenter le nombre de consultations prénatales (5 au lieu de 4) ; 
  •  Intégration du dépistage volontaire du VIH chez la femme enceinte. 

—->Réponse: A; B

Q28: Le renforcement des Programmes préventifs en faveur de l’enfant :

  • A/ Le renforcement de la stratégie d’élimination de la poliomyélite;
  • B/ Le renforcement de la disponibilité des vaccins et introduction du vaccin tétravalent à la place du vaccin pentavalent;  
  • C/ L’évaluation et l’amélioration de la gestion de la chaîne de froid et des équipements;
  • D/ Assurer le suivi et évaluer la mise en œuvre des stratégies nationales d’élimination et d’éradication des maladies cibles.

Action 35 : Renforcement des Programmes préventifs en faveur de l’enfant

Stratégie du M.S  

  • Renforcement de la stratégie d’élimination de la rougeole ; 
  • Renforcement de la disponibilité des vaccins et introduction du vaccin pentavalent à la place du vaccin tétravalent ; 
  • Évaluation et amélioration de la gestion de la chaîne de froid et des équipements ; 
  • Assurer le suivi et évaluer la mise en œuvre des stratégies nationales d’élimination et d’éradication des maladies cibles ; 
  • Révision de la supplémentassion préventive des enfants de moins de 5 ans en micronutriments ; 
  • Renforcement des compétences des professionnels de santé sur le counseling en matière de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ; 
  • Institutionnalisation de la Semaine Nationale d’Immunisation.      

—->Réponse: C; D

Q29: Pour promouvoir  la promotion de la nutrition en milieu scolaire et universitaire; il est préconisé :

  • A/ Elaboration et mise en place d’un plan d’éducation nutritionnelle au niveau des établissements scolaires et universitaires ; 
  • B/ Renforcement de la composante nutrition dans le cursus d’enseignement primaire en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale;  
  • C/ Instauration de normes pour améliorer la qualité des aliments au niveau des cantines scolaires et universitaires;
  • D/ Gestion des bénéficiaires des cantines scolaires et universitaires.

Action 39 : Promotion de la nutrition en milieu scolaire et universitaire (Stratégie du M.S)  

  • Elaboration et mise en place d’un plan d’éducation nutritionnelle au niveau des établissements scolaires et universitaires ; 
  • Renforcement de la composante nutrition dans le cursus d’enseignement primaire en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale ; 
  • Instauration de normes pour améliorer la qualité des aliments au niveau des cantines scolaires et universitaires..      

       —->  Réponse: A; B; C

Examens-D-aptitude-Professionnelle-EAP-IDE-2017
Examens D’aptitude Professionnelle EAP IDE 2017

Q30: Les urgences médicales de proximité faisant partie du Réseau Intégré  des Soins d’Urgences Médicales assurent les fonctions d’urgences suivantes:

  • A/ Les gestes de premiers secours; 
  • B/ Les gestes de réanimation;  
  • C/ Le diagnostic de détresse  vitale;
  • D/ La transfusion.

 Plan d’action des urgences 2012-2016 

Mesure 1 : Réorganisation des urgences médicales selon une filière à trois niveaux de recours:

  • -Le premier niveau : les urgences médicales de proximité.
  • – Le deuxième niveau : les urgences médico-hospitalières de base. 
  • -Le troisième niveau : les urgences médico-hospitalières complètes. 

    —-> Réponse: A;  C

Q31: La stratégie d’action du PNPCC repose sur les domaines suivants:

A/ Prévention; 

B/ Détection précoce;  

C/ Les soins de base et les soins palliatifs;

D/ Prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Stratégie d’action (Plan National de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019) PNPCC :

  • Prévention ;
  •  Détection précoce ;
  •   Prise en charge diagnostique et thérapeutique ;
  •    Soins palliatifs.   

     —-> Réponse: A; B; C; D

Q32: Le Plan Stratégique Régional est un document d’orientation des actions sanitaires de la région.Il comprend deux étapes:

A/ Une étape de formulation politique; 

B/ Une étape de formulation stratégique;  

C/ Une étape de formulation tactique;

D/ Une étape d’analyse de situation.

—-> Réponse: B;  D

La planification stratégique est une démarche en deux étapes:

1. Etape1: Analyse stratégique avec deux phases:

  •  Analyse de l’organisation ou Diagnostic interne (Forces et Faiblesses);
  •  Analyse de l’environnement ou Diagnostic externe (Opportunités et Menaces);

2. Etape2: Formulation stratégique avec 4 phases:

  • Choix stratégiques : à partir de la synthèse interactive des avantages et des inconvénients identifiés;
  • Fixation des objectifs organisationnels; choix des moyens et affectations des ressources;
  • Programmation des activités (temps, espace…etc);
  • Mise en œuvre stratégique (plans d’exécution; modalités de suivi, de contrôle et d’incitation).      

La planification stratégique associé à la fois les soucis de la planification et de la stratégie, c’est-à-dire ceux liés à la rationalisation des décisions, à la prise en considération du futur, à la formulation stratégique ainsi qu’à l’organisation et la mobilisation des ressources. La planification stratégique est la formalisation du passage du discours à l’action, c’est à dire de l’énoncé politique à la mise en œuvre. El  le se fait à travers trois temps et deux mouvements :

Un temps politique: 

On entend par politique, «l’art de gouverner et de diriger». Ce temps est consacré à définir la politique de l’organisation (Quoi faire ?), c’est à dire à préciser sa mission et ses buts, à définir ses produits et ses fonctions ainsi que les opportunités qu’elle doit saisir et les défis liés à l’environnement qu’elle doit relever.

un temps stratégique:

On entend par stratégie, l’art de la mise en œuvre. Ce temps est consacré à l’identification des choix stratégiques, à la programmation des activités dans le temps et dans l’espace et à la mobilisation des moyens d’action (Comment le faire?).

Un temps tactique : 

La tactique signifie «l’art du passage à l’acte» (Reysset & Widemann, 1997). Ce temps est consacré à la définition d’un plan d’action opérationnel des activités et à la désignation des responsables de ces actions (Qui et quand on va le faire?).

Un premier mouvement entre le temps politique le temps stratégique qui correspond au passage de l’énoncé de mission et d’objectifs à la formulation stratégique (programmes d’action).

Un second mouvement entre le temps stratégique et le temps tactique qui correspond au passage de la formulation stratégique à l’exécution des activités. Ainsi les produits de la planification stratégique seront toujours des plans de mise en œuvre de politiques ou de projets d’organisation. Des outils comme le Plan d’entreprise, le plan de développement, le plan d’affaire, le plan financier et le projet d’établissement sont donc des outils de planification stratégiques

Q33: Les urgences médico-hospitalières complètes sont assurées par:

A/ Les centres hospitaliers préfectoraux; 

B/ Les centres hospitaliers provinciaux;  

C/ Les centres hospitaliers régionaux;

D/ Les centres hospitaliers interrégionaux.

Plan d’action national d’urgences

Le troisième niveau : les urgences médico-hospitalières complètes. Ces services sont prodigués au niveau des Centres Hospitaliers Régionaux et des Centres Hospitaliers Universitaires. Ce niveau de recours offre en plus des 11 fonctions de soins des urgences d’amont, 5 autres fonctions. Il s’agit de : la réanimation polyvalente, le SMUR, les explorations de diagnostic, la régulation médicale et la formation continue. 

—->Réponse: C; D

Q34: Le réseau des établissements médico-sociaux est composé:

A/ Centres dits espaces <<santé jeunes>>; 

B/ Centre des soins palliatifs;  

C/ Centre d’appareillage orthopédique;

D/ Centre de transfusion.

Article 40 du Décret n° 2-14-562 du 7 chaoual 1436 (24 juillet 2015) pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

Le réseau des établissements médico-sociaux publics est composé des :

  • 1- centres dits espaces « santé-jeunes » ;
  • 2- centres de rééducation physique, d’orthoptie et d’orthophonie;
  • 3- centres d’appareillage orthopédique ;
  • 4- centres d’addictologie ;
  • 5- centres médico-universitaires ;
  • 6- centres de soins palliatifs.

—-> Réponse: A; B; C

Q35: Pour la création et l’implantation d’un centre hospitalier régional; ce dernier:

A/ Doit desservir au moins quatre régions sanitaires;

B/ Doit couvrir une population minimale de 200 000 habitants;  

C/ Doit couvrir une population minimale de 70000.

D/ Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Article 45 : décret  n° 2-14-562 du 7 chaoual 1436 (24 juillet 2015) pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

La création et l’implantation des infrastructures et des installations publiques relevant du réseau hospitalier doivent respecter le découpage sanitaire.

Le nombre de lits hospitaliers à prévoir est défini, au niveau régional, en fonction du nombre de la population conformément à la formule suivante :

L = P*TA*DMS / 365*TOM

  • –  L : désigne le nombre de lits à prévoir ;
  •   P : désigne l’effectif de la population à desservir;
  • –  TA : désigne le taux d’admission qui est fixé à 7 %;
  • –  DMS : désigne la durée moyenne de séjour hospitalier qui est fixée à 5 jours ;
  • –  TOM : désigne le taux d’occupation moyen qui est fixé à 80%.
  • La création et l’implantation d’un hôpital provincial ou préfectoral exige, en plus du respect de découpage sanitaire, une population minimale de 200.000 habitants. En dessous de cette taille, et selon les besoins de la population, un hôpital de proximité peut être créé si la population de desserte est de 70.000 habitants au moins.

—->Réponse: D

Q36: Le Schéma Régional de l’Offre de Soins (SROS) doit préciser sur la base de la carte sanitaire et des caractéristiques de la région sanitaire concernée:

A/ Les prévisions relatives au nombre et aux lieux d’implantation;

B/ Les prévisions relatives aux besoins en ressources humaines et leur répartition;  

C/ Les prévisions relatives aux besoins en équipements biomédicaux lourds et leurs répartitions;

D/ Le Projet d’Établissement au niveau de chaque hôpital.

Article 45 : décret  n° 2-14-562 du 7 chaoual 1436 (24 juillet 2015) pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

Article 24 : Le schéma régional de l’offre de soins est un outil de planification et d’organisation de l’offre de soins au niveau régional. Il détermine par préfecture ou province, eu égard à la carte sanitaire, en fonction du découpage sanitaire intra régional et sur la base de l’analyse des besoins : 

1 – l’inventaire de l’infrastructure sanitaire existante ;

2 – la projection des établissements de santé, des installations fixes et mobiles publiques et privées et des équipements lourds des, lits et places, des spécialités,  ainsi que leur répartition territoriale ;

3 – la répartition territoriale et les projections des effectifs des ressources humaines. Il constitue la base pour l’organisation des liens fonctionnels entre les secteurs public et privé, entre les régions et entre les préfectures et provinces les composant, pour la coordination de leurs actions conformément aux articles 15 et 16 ci-dessus. 

En fonction des besoins, le schéma régional de l’offre de soins peut porter sur un domaine sanitaire spécifique ou sur l’organisation de ressources rares. 

Article 25 : Le schéma régional de l’offre de soins sera établi par la direction régionale de la santé concernée, pour une période de 5 ans, après avis de la commission régionale de l’offre de soins compétente prévue à l’article 30 ci-dessous. Il pourra être révisé suivant la même procédure, en cas de changement des normes ou des modalités d’implantation des infrastructures et des installations sanitaires dans la carte sanitaire ayant des effets sur le schéma régional.

—->Réponse: A; B; C

Q37: La Commission Nationale de l’Offre de Soins:

A/ pour mission de donner son avis sur la carte sanitaire;

B/ Est présidé par le Wali de la région;  

C/ Comprend parmi ses membres un représentant du haut commissariat au plan;

D/ Toutes les propositions précédentes sont justes.

  • loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins. 
  • la commission nationale et  des commissions régionales  de l’offre de soins.

Article 51: La commission nationale de l’offre de soins est présidée par le ministre de la santé ou, la personne désignée par lui à cet effet. 

Outre son président, la commission comprend les membres suivants :

  • deux représentants de l’autorité gouvernementale chargée de l’intérieur, dont le directeur général des collectivités locales ou son représentant ;
  • un représentant de l’autorité gouvernementale chargée des finances ;
  • un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’aménagement du territoire ;
  • 1 représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’enseignement supérieur ;
  • un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’équipement;
  • 1 représentant du haut-commissariat au plan ;
  • l’inspecteur du service de santé des Forces Armées Royales ou son représentant.
  • le président du conseil national de l’ordre national des médecins ou son représentant ;
  • président du conseil national de l’ordre des pharmaciens ou son représentant.
  • le président du Conseil national de l’Ordre des médecins dentistes ou son représentant.
  • les directeurs des centres hospitaliers, créés sous forme d’établissements publics.
  • l’inspecteur général et les directeurs de l’administration centrale du ministère de la santé. 

La commission nationale de l’offre de soins peut inviter à assister à ses réunions, à titre consultatif, toute personne dont la participation est jugée utile.

Article 52 : La commission nationale se réunit à l’initiative de son président et sur sa convocation. Elle est tenue de se prononcer par avis sur le projet de la carte sanitaire, dans un délai maximum de (60) jours à compter de la date de sa saisine. Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix des membres présents et en cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante. Les travaux et avis de la commission nationale sont consignés dans des procès- verbaux signés par le président.  Le secrétariat de la commission nationale est assuré par la direction des hôpitaux et des soins ambulatoires relevant du ministère de la santé.

—->Réponse: AC

Q38: Le Conseil des Infirmiers et des Infirmières (CII) d’un hôpital:

A/ Est chargé des affaires disciplinaires du personnel infirmier;

B/ Est composé des infirmier(e)s chefs aux départements et des infirmier(e)s chefs aux services;  

C/ Est composé des représentants élus du personnel infirmier, des techniciens et des assistants médicaux;

D/ Son secrétariat est assuré par le chef du pôle des soins infirmiers.

Le conseil des infirmiers et infirmières (CII) 

Article 18: Composition du conseil des infirmiers et infirmières (CII)

Le conseil des infirmiers et infirmières est composé pour moitié du responsable du pôle des soins infirmiers, des infirmier (e)s chefs aux départements et des infirmier(e)s chefs aux services et pour l’autre moitié de représentants élus du personnel infirmier, des techniciens et des assistants médicaux, lorsqu’ils existent. Les membres du conseil élisent, parmi eux, un président sur la base de sa notoriété professionnelle. 

Article 19: Attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil des infirmiers et infirmières (CII)

Le conseil est chargé:

  •  d’apprécier la qualité et la pertinence des soins infirmiers;
  •  de contribuer à la formation continue;
  •  de donner son avis sur les questions relatives à la prestation de soins infirmiers par l’hôpital, qui lui sont soumises par le directeur de l’établissement. 

Le conseil se réunit une fois par trimestre et autant de fois que les besoins l’exigent. Son secrétariat est assuré par le chef du pôle des soins infirmiers.

—->Réponse: B; C; D

Q39: L’évaluation qualitative est une analyse de la qualité d’un acte de soins et de ses  :

A/ Conséquences en termes de résultats et de satisfaction des patients;

B/ Conséquences en termes de ressources consommées par le soin;  

C/ Conséquences en termes de recettes engendrées des patients;

D/ Conséquences en termes d’efficacité de soin;

EVALUATION DE LA QUALITÉ  DES SOINS INFIRMIERS

DEFINITION: C’est une procédure scientifique et systématique visant à déterminer dans quelle mesure une action ou un ensemble d’actions atteignent avec succès un ou des objectifs préalablement fixés. (OMS)

L’évaluation:

  •  permet de  situer le niveau de la qualité  des soins   dispensés ;
  •  vise à maintenir le niveau de la qualité ou l’améliorer ;
  •  permet d’éviter les dépenses inutiles et de rentabiliser les ressources disponibles.

—->Réponse: A; B; D

Q40: le réseau coordonné de soins:

A/ Est une organisation verticale hiérarchisée de la prise en charge des patients;

B/ La prise en charge se fait au même territoire;  

C/ Vise le renforcement de la coordination d’une prise en charge médicale multidisciplinaire;

D/ Toutes les propositions précédentes sont justes;

  • Décret n° 2-14-562 du 7 chaoual 1436 (24 juillet 2015) pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

Article 2: 

Réseau coordonné de soins: une organisation horizontale non hiérarchique de la prise en charge des patients au sein du même territoire sanitaire, afin de renforcer la coordination d’une prise en charge médicale multidisciplinaire faisant intervenir des professionnels de la santé relevant du secteur public et/ou privé ;

—->Réponse: B; C

Q41: chaque préfecture (ou province) sanitaire:

A/ Est découpée en deux ou plusieurs secteurs sanitaires;

B/ Est découpée en deux ou plusieurs Circonscriptions Sanitaires;  

C/ Prodigue des prestations de soins de santé primaires;

D/ Prodigue des prestations de soins de réhabilitation;

Décret n° 2-14-562 du 7 chaoual 1436 (24 juillet 2015) pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

Sous-section II: Des préfectures et des provinces sanitaires

Article 15: Chaque préfecture ou province sanitaire est découpée en deux ou plusieurs circonscriptions sanitaires.

L’offre de soins au niveau d’une préfecture ou province sanitaire comprend, en plus des prestations de soins de santé primaires, des prestations de réhabilitation et des prestations hospitalières de premier niveau.

La liste des prestations hospitalières du premier niveau, est fixée à l’annexe n° 1 du présent décret.

—->Réponse: B; C; D

Q42: Une  région sanitaire:

A/ Est  composée de deux ou plusieurs préfectures et provinces sanitaires;

B/ Permet l’offre de soins uniquement pour des prestations  du niveau provincial et préfectoral;  

C/ Permet l’offre de soins uniquement pour des prestations du niveau provincial, préfectoral et les prestations  hospitalières  du 1er niveau seulement;

D/ Permet l’offre de soins uniquement pour des prestations du niveau provincial, préfectoral et les prestations hospitalières du 2ème niveau.

Décret n° 2-14-562 du 7 chaoual 1436 (24 juillet 2015) pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, en ce qui concerne l’organisation de l’offre de soins, la carte sanitaire et les schémas régionaux de l’offre de soins.

Article 18: 

  • Chaque région sanitaire est composée de deux ou plusieurs préfectures et provinces sanitaires.
  • L’offre de soins au niveau d’une région sanitaire comporte, en plus des prestations de soins du niveau provincial ou préfectoral, les prestations hospitalières du deuxième niveau dont la liste est fixée à l’annexe n° 1 du présent décret.
  • La région sanitaire peut abriter des ressources, des installations, des équipements ou des établissements de santé à vocation interrégionale.

—->Réponse: A; D

Q43: Un centre de santé rural du 2ème niveau offre:

A/ Les soins de consultation de  médecine générale;

B/ Les soins de consultation de gynécologue;  

C/ Les examens d’échographie obstétricale;

D/ Les soins obstétricaux d’urgence de base.

Décret n° 2-14-562 pris pour l’application de la loi-cadre n° 34-09.

Article 22: Le centre de santé rural de premier niveau est l’établissement de soins de santé primaires de premier contact en milieu rural.  

Il offre des prestations de santé préventives, curatives et promotionnelles qui comprennent, en plus de la surveillance épidémiologique notamment, les prestations suivantes :

  • -les consultations de médecine générale.
  • -les soins infirmiers ;
  • -le suivi de la santé de la mère et de l’enfant ;
  • -Suivi des maladies chroniques ;
  • -le suivi de la santé des jeunes et des adolescents y compris la santé scolaire ;
  • -les prestations d’information et d’éducation pour la santé.

La création et le lieu d’implantation de chaque centre de santé  rural de premier niveau sont décidés dans le cadre du schéma régional de l’offre de soins. 

Lorsque le territoire de desserte du centre de santé rural de premier niveau est étendu, il est possible de créer en plus dudit centre, un ou deux dispensaires ruraux qui lui sont rattachés et qui sont placés chacun sous la responsabilité d’un(e) infirmier(e).

La création et le lieu d’implantation de chaque dispensaire rural sont décidés dans le cadre du schéma régional de l’offre de soins.

Article 23: Le centre de santé rural de deuxième niveau est placé sous la responsabilité d’un médecin généraliste assisté par un(e) infirmier(e) major. Il offre outre, les prestations fournies par le centre de santé rural de premier niveau notamment, les prestations suivantes :

  • -les (SOUB) soins obstétricaux d’urgence de base.
  • -les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la santé des femmes enceintes et des malades chroniques.
  • -les examens d’échographie obstétricale.

Lorsque le centre de santé rural de deuxième niveau est implanté dans le chef-lieu d’un cercle administratif ne disposant pas de structure hospitalière publique, le centre est doté d’un module d’accouchement de 4 à 8 lits et offre en plus:

  • – des prestations d’urgence médicale de proximité;
  • – soins bucco-dentaires ;
  • -des consultations de santé mentale.

 —->Réponse: A; C; D

Q44: les principales actions communautaires au Maroc sont:

A/ SAMU obstétrical rural;

B/ Dar Al Oumouma;  

C/ L’éducation parentale;

D/ Initiative à base communautaire basée sur les volontaires.

Guide sur la participation communautaire en santé

Les principales actions communautaires au Maroc sont:

  • -SAMU Obstétrical Rural;
  • -Dar Al Oumouma (DAO); 
  • -Éducation parentale;
  • -Initiative à base communautaire basée sur les volontaires communautaires;

—->  Réponse: A; B; C; D 

Q45: Les hôpitaux sont classés par catégorie selon:

A/ La capacité d’accueil;

B/ Les objectifs du projet d’établissement;  

C/ Le mode de gestion ou statut;

D/ L’orientation technique ou spécialisée.

—->Réponse: A; C

Selon la réglementation hospitalière en vigueur (Décret n°2-06-656 du 13 avril 2007 et Arrêté n° 456-11 du 6 juillet 2010 portant Règlement Intérieur des Hôpitaux), et selon le guide du Ministère de mai 2016; les hôpitaux sont organisés selon une typologie qui repose sur cinq critères :

  • -La gamme de leurs prestations (H. généraux, H. spécialisés),
  • – La nature de leurs équipements,
  • – Le mode de gestion (SEGMA, EPH),
  • – Le champ d’action et niveau de prestation (H. local, CH. Provincial et CH. régional),
  • – La taille des établissements (moins de 120 lits, de 120 à 240 lits et plus de 240 lits).

Q46: Les hôpitaux de recours régional:

A/ Sont implantés  au chef  lieu de la région;

B/ Sont le premier niveau  de référence pour les soins de santé primaires;  

C/ Sont dotés d’un plateau technique spécifique;

D/ Leur air de d’influence s’étend à l’ensemble du pays.

Décret n° 2-06-656 du 24 rabbi I 1428 (13 avril 2007) relatif à l’organisation hospitalière.

ART. 5. – Les hôpitaux sont organisés, selon leur champ d’action et le niveau de prestations qu’ils offrent, en: 

  • Hôpital local qui constitue le 1er niveau de référence dans la filière de soins hospitaliers. Il assure des soins hospitaliers de proximité; 
  • Centre hospitalier provincial ou préfectoral (CHP) qui comprend deux ou plusieurs hôpitaux généraux et/ou spécialisés. Il constitue, dans la limite territoriale de la province ou préfecture de son implantation, le deuxième niveau de référence dans la filière de soins hospitaliers; 
  • Centre hospitalier régional (CHR) qui comprend un ou plusieurs hôpitaux généraux ou spécialisés de 2éme niveau dans la filière de soins hospitaliers et dessert la population de la région concernée.

   —-> Réponse: A; C

Q47: Les hôpitaux en régie:

A/ Sont dans une situation d’indépendance statutaire et financière du Ministère de la santé.

B/ Sont dans une situation de dépendance statutaire et financière du Ministère de la santé.  

C/ Dispose d’une personnalité morale.

D/ Leurs ressources financières sont des crédits délégués par le département sur le budget général.

Selon le cours du Système de santé  au Maroc; la Classification selon le mode de gestion : 

Les hôpitaux dits « en régie » ou SEGER (services de l’état gérés en régie) : L’organisation et le fonctionnement de ces établissements sont assurés par l’état, ils sont dans une situation de dépendance statutaire et financière du ministère de la santé et ne  disposant pas de personnalité morale.

Les hôpitaux  « SEGMA »  érigés en service de l’état géré de manière autonome : il s’agit de services dotés d’une autonomie financière qui facilite leur autonomie de gestion, mais ne disposant pas de personnalité morale; ils sont soumis à la subordination de l’administration sanitaire.

« Les SEGMA (service de l’état géré de manière autonome) sont des services de l’état dont les opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie sont exécutées par un chef de service sous ordonnateur à plein droit et par un comptable public spécial rattaché au comptable supérieur de royaume »  Art 65 du décret royal n°330 66 du 21 Avril 1967 et son application par le décret royal n° 186-68 du 31 Juillet 1999.

Les Centres Hospitaliers Érigés en Établissements Publics Administratifs (CHEEPA): dotés de personnalité morale et juridique propre, d’une autonomie financière plus ou moins étendue, d’une indépendance aux autorités administratives et d’une autonomie de gestion des ressources.En contrepartie; de part leur statut d’EP, ils se trouvent soumis à certains contrôles de l’état et au respect des principes fondamentaux du service public.

Les centres hospitaliers concourent à la réalisation des objectifs fixés par l’Etat en matière de santé.

—->Réponse: B; D

Q48: Lequel des comités suivants ne fait pas partie des instances de concertation et d’appui d’un hôpital:

A/ Comité d’établissement;

B/ Comité d’accréditation et démarche qualité;

C/ Comité de suivi et évaluation;

D/ Comité de gestion du centre hospitalier.

Section III :Instances de concertation et d’appui (RIH):

  • Le comité d’établissement ;
  • Le comité de suivi et d’évaluation ;
  • Le conseil des médecins, des dentistes et des pharmaciens (CMDP);
  • Le conseil des infirmiers et infirmières (CII);
  • Le (CLIN) comité de lutte contre les infections nosocomiales  ;
  • Sous section 6 Le comité de gestion du centre hospitalier. 

  —->  Réponse: B

Q49: Parmi les approches en santé publique, on trouve:

A/ Approche pluridisciplinaire;

B/ Approche multisectorielle;

C/ Approche verticale par problème de santé;

D/ Approche horizontale par maladie.

MANUEL DE FORMATION EN GESTION DE LA CIRCONSCRIPTION SANITAIRE

Il existe plusieurs approches en santé publique :

  • -Approche verticale par problème de santé ;
  • -Approche horizontale par méthode ou par service;
  • -Une approche pluridisciplinaire de la santé publique;
  • -Approche multisectorielle;
  • -Approche genre.

  —->  Réponse: A; B; C

Q50: La filière de soins:

A/ Est un outil pour garantir la continuité et la coordination des soins;

B/ Permet d’éviter la sur-utilisation des services de santé;

C/ Faciliter l’accès aux soins;

D/ Est un préalable pour la mise en place des protocoles thérapeutiques .

—->Réponse: A; B; C; D

Art 2 D2-14-562: Filière de soins: une organisation verticale hiérarchisée de la prise en charge des patients avec un premier contact d’accès aux soins, représenté par le Médecin Généraliste ou le Médecin traitant relevant du secteur public ou privé, et des niveaux de recours aux soins organisés selon la nature de la morbidité et les protocoles thérapeutiques quand ils existent.

Q51: Le Maroc connaît une modification majeure de son profil épidémiologique, caractérisée par une augmentation de la charge des MNT, qui représentent :

A/ 75% de tous les décès;

B/ 65% de tous les décès; 

C/ 34% de tous les décès;

D/ 55% de tous les décès;

TRANSITION ÉPIDÉMIOLOGIQUE ET NOUVELLE SANTÉ PUBLIQUE

  • Les MNTs représentent 75% de tous les décès au Maroc.

—-> Réponse: A

Q52: Le Projet d’Établissement Hospitalier :

A/ Couvre une période de 2 à 3 ans;

B/ Est un outil de planification stratégique et de communication; 

C/ Facilite le développement d’une vision et l’engagement des professionnels et des gestionnaires autour d’objectifs communs;

D/ Est un moyen pour orienter les soins vers la population.

Dahir n°1-11-83 portant promulgation de la loi cadre n°34-09

ART. 8: – Chaque centre hospitalier doit préparer un document dénommé « projet d’établissement hospitalier (PEH) » qui définit, pour une durée déterminée, les objectifs généraux de l’établissement, dans le domaine médical et des soins infirmiers, de la formation, de la gestion et du système d’information. 

Le projet d’établissement hospitalier doit être compatible avec les objectifs du schéma régional de l’offre de soins (SROS), lorsqu’il existe, et déterminer les moyens d’hospitalisation, de personnel et d’équipement de toute nature dont l’hôpital doit disposer pour réaliser ses objectifs. 

Le (PEH) projet d’établissement hospitalier est établi par le directeur du centre hospitalier. le PEH est approuvé et rendu applicable par décision du ministre de la santé après avis de ses représentants locaux dans le ressort territorial d’implantation de l’hôpital ou du centre hospitalier.

  • -C’est un outil de changement ;
  • -C’est un moyen de communication ;
  • Un outil de planification stratégique;
  • -C’est un outil de développement;
  • -C’est un  levier de changement.

—-> Réponse: A;B; C; D

Q53: Les fonctions appui essentielles de santé publique sont :

A/ La gouvernance en santé;

B/ La recherche en santé publique; 

C/ La préparation et riposte de santé publique aux situations d’urgence;

D/ La communication et mobilisation sociale.

ÉVALUATION DES FONCTIONS ESSENTIELLES DE SANTÉ PUBLIQUE

Fonctions essentielles de santé publique:

Fonction essentielle de santé publique 1: Surveillance et évaluation des indicateurs sanitaires ;

Fonction essentielle de santé publique 2: Préparation et riposte de santé publique aux flambées de maladies, catastrophes naturelles et autres situations d’urgence;

La Fonction essentielle de santé publique 3: Protection de la santé, y compris la gestion de la salubrité de l’environnement, de la sécurité toxicologique, de la sécurité sanitaire des aliments, et au travail;

Fonction essentielle de santé publique 4: Promotion de la santé et prévention des maladies par des interventions en milieu communautaire, y compris une action pour s’attaquer aux déterminants sociaux de la santé et aux inégalités en matière de santé;

Fonction essentielle de santé publique 5: Garantir l’efficacité en matière de gouvernance de la santé, une législation de santé publique, un financement et un soutien institutionnel –

La Fonction essentielle de santé publique 6:  Garantir un personnel suffisant et compétent pour des prestations efficaces en matière de santé publique – 

Fonction essentielle de santé publique 7: Communication et mobilisation sociale pour la santé;

Fonction essentielle de santé publique 8: Faire avancer la recherche en santé publique pour avoir une influence sur les politiques et les pratiques.

—-> Réponse: A; B; C; D

Q54: Le système d’évaluation de l’OMS des systèmes de santé repose sur les indicateurs:

A/ L’inégalité (ou disparité) de santé dans la population;

B/ La réactivité du système de santé; 

C/ Le niveau de santé;

D/ La distribution de la réactivité dans la population.

INDICATEURS, METHODES ET DONNEES UTILISES POUR EVALUER LA PERFORMANCE.

L’OMS a adopté le cadre ci-dessus pour procéder à une évaluation comparable de la performance:

  • -Niveau de santé: EVN,EVBS;
  • -Distribution de la santé (inégalité (ou disparité) de la santé dans la population);
  • -Degré général de la réactivité: respect de la personne; attention accordée aux clients
  • -Distribution de la réactivité: satisfaction des personnes de niveaux économiques divers vis-à-vis des services fournis par le système de santé;
  • -Equité de la contribution financière;

—-> Réponse: A; B; C; D

Q55: Les pathologies qui constituent une priorité dans le programme 2017-2021 du Ministère de la Santé sont:

A/ SIDA, maladies cardiovasculaires et cécité;

B/ Hépatite B, diabète type I et maladies génétiques; 

C/ Surdité, maladies cardiovasculaires et hépatite C;

D/ Diabète, asthme et maladies mentales.

programme 2017-2021 du Ministère de la Santé 

(Axe 2: le renforcement de << l’approche service>> du secteur de la santé

—-> Réponse: C

Q56: sont inclus dans le champ des prestations garanties par l’assurance maladie obligatoire de base:

A/ Les actes paramédicaux;

B/ L’homéopathie; 

C/ Les prestations de soins à l’étranger;

D/ Les interventions de chirurgie esthétique.

Dahir n° 1-02-296 portant promulgation de la loi n° 65-00 portant code  de la couverture médicale de base. 

Chapitre Il : Prestations garanties Article 7 :  

l’ assurance maladie obligatoire de base donne droit, dans les conditions et selon les modalités fixées par voie réglementaire, au remboursement et éventuellement à la prise en charge directe des frais de soins curatifs, préventifs et de réhabilitation médicalement requis par l’ état de santé du bénéficiaire et afférents aux prestations suivantes :- les actes paramédicaux;…etc 

Article 8 : Sont exclues du champ des prestations garanties par l’assurance maladie obligatoire de base, les interventions de chirurgie esthétique, les cures thermales, l’acupuncture, la mésothérapie, la thalassothérapie, l’homéopathie et les prestations dispensées dans le cadre de la médecine dite douce.

Article 16  du Décret n° 2-05-733 pris pour l’application de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base.: 

La liste des examens ou soins justifiant le transfert à l’étranger est fixée par le ministre de la santé. 

—-> Réponse: A; C

Q57: la formulation du projet d’établissement repose sur deux logiques:

A/ Une logique de projet;

B/ Une logique fonctionnelle; 

C/ Une logique professionnelle;

D/ Une logique de qualité.

Le projet d’établissement est un des principaux axes de la réforme hospitalière au Maroc. En tant que projet, c’est un outil participatif de changement qui ….. logique professionnelle et une logique de projet.

—-> Réponse: A; D

Q58: L’économie de santé a pour objectif de:

A/ Diminuer les dépenses;

B/ Identifier les besoins non satisfaits et grandissants; 

C/ Une allocation adéquate des ressources;

D/ Évaluer l’efficience des traitements et interventions.

Economie de santé

L’objectif de l’économie de santé est de chercher la meilleur utilisation des ressources et proposer des solutions aux problèmes économiques et financiers de la santé.

—-> Réponse: C

Q59: Parmi les facteurs suivants, lequel ne favorise pas la continuité des soins:

A/ L’adoption d’une approche empathique avec le patient;

B/ Le paiement direct du coût de la prestation par le patient; 

C/ La multiplicité des intervenants;

D/ L’intégration des soins.

QUALITÉ ET CONTINUITÉ DES SOINS 

Les grands axes de la qualité et de la continuité des soins

  • Relationnel : communication (accueil du malade et de la famille. soutien du malade et de la famille particulièrement dans les situations critiques, . enseignement au malade et à la famille).
  • Organisationnel : évaluation de la qualité et de la charge en soins, . analyse des pratiques professionnelles, . enquête de satisfaction et analyse des plaintes, . données probantes, . accroissement de la motivation des personnels. . Multidisciplinarité.
  • Clinique: soins de la douleur, . prévention des infections nosocomiales, . itinéraires cliniques, . dossier infirmier, . préparation du congé, . Interdisciplinarité,

 —-> Réponse: B

Q60 La réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030 comporte la cible:

A/ Réduire d’un tiers le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2020;

B/ Réduire d’un tiers le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2030;

C/ Diminuer de moitié la mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2030 ; 

D/ Diminuer de moitié la mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2030 ;

Les 17 objectifs de développement durable et leurs cibles

ODD 3: Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien être de tous à tout âge:

  • 3.1 D’ici à 2030; faire passer le TMM mondial  au dessous de 70 pour 100 000 NV;
  • 3.2 D’ici à 2030, éliminer les décès évitables de nouveau –nés et d’enfants de moins de 15 ans, tous les pays devant chercher à ramener la mortalité néonatale à 12 pour 1000 NV au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans ,à 25 pour 1000 NV au plus;
  • 3.3 D’ici à 2030, mettre fin à l’épidémie de SIDA, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées, et combattre l’hépatite, les maladies transmises par l’eau et autres MT;
  • 3.4 D’ici à 2030, réduire d’un tiers , par la prévention et le traitement, le taux de mortalité prématuré due à des MNT et promouvoir la santé mentale et le bien être…etc

 —-> Réponse: B

Concours de recrutement des infirmiers et techniciens de sante Questions communes en santé publique (Session de 29 Novembre 2015)
Concours de recrutement des infirmiers et techniciens de sante Questions communes en santé publique (Session de 29 Novembre 2015)

One Reply to “Examens D’aptitude Professionnelle EAP des IDE 2017”

Comments are closed.