Les principaux risques pendant la grossesse encourus par le foetus, pouvant mener à une pathologie lourde et handicapante ou à une malformation sont les suivants.
Le risque héréditaire est parmi les principaux risques pendant la grossesse. On entend ainsi principalement le risque de survenue d’une maladie génétique.
Bien que la plupart de ces pathologies aient un mode de transmissions connu répondant aux lois mendéliennes, il arrive qu’une néomutation (mutation apparue
lors de la fécondation) en soit à l’origine. D’autre part, certaines maladies génétiques répondent à des modes de transmission plus complexes faisant intervenir des permutations chez les ascendants du sujet atteint (exemple le syndrome de l’X fragile).
En dehors des couples porteurs d’une anomalie chromosomique équilibrée (translocation, inversion, etc.) le risque d’anomalie chromosomique pour l’enfant à naître est proportionnel à l’âge de la mère. Pour la trisomie 21, la plus fréquente des aneuploïdies, le risque dépasse 1 % à partir de 38 ans.
Ce risque est d’environ 2 à 3 %, toute malformation confondue, dans la population générale. Toutes les malformations n’ont pas la même gravité et elles ne pas forcément en rapport avec des antécédents familiaux. Certaines, toutefois, peuvent se rencontrer chez plusieurs membres d’une même famille (uropathies, cardiopathies,fentes labiales). Une cause précise à la malformation est rarement retrouvée, mais il faut penser au diabète sucré (même non diagnostiqué) comme important pourvoyeur dans ce domaine.
Parmi les principaux risques pendant la grossesse en trouve Le risque tératogène qui Correspond au risque d’atteinte du foetus exposé à un ou plusieurs médicaments.
La période lors de laquelle le risque malformatif est le plus élevé est la période d’embryogenèse (3 premiers mois de grossesse). Certains médicaments peuvent également avoir des effets, en fin de grossesse, sur la physiologie foetale puis néonatale.
Beaucoup d’infections virales bactériennes ou parasitaires peuvent se transmettre de la mère au foetus. Heureusement, seulement quelques-unes peuvent donner une foetopathie grave. Il s’agit principalement de la rubéole, de la toxoplasmose, de la varicelle et du cytomégalovirus. Pour certaines de ces infections la gravité dépend du terme de l’infection maternelle.
Les risques sont donc multiples en cours de grossesse. Si certains d’entre eux peuvent être prévenus, il en est d’autres pour lesquels la seule arme reste le diagnostic précoce.
Afin d’éviter les principaux risques pendant la grossesse il est possible de faire de la prévention primaire (éviter que les malformations ou pathologies n’apparaissent) ou de la prévention secondaire (mettre en évidence précocement).
Pour de nombreuses malformations, un diagnostic précoce va permettre une prise en charge adaptée dans un centre de médecine foetale afin d’en améliorer le pronostic néonatal (exemple les cardiopathies).
Dans les rares cas ou la malformation est sans possibilités thérapeutiques efficace, l’interruption de la grossesse évite la naissance d’un enfant handicapé.
Par ces informations et dépistages, la patiente se situe dans la situation à plus faible risque malformatif, elle est responsabilisée dans son projet d’enfant normal tout en ayant compris les limites des dépistages.
La mise en évidence d’une anomalie échographique nécessite d’adresser au plus vite la patiente à un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal afin :
Le centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal réunit les praticiens et les compétences nécessaires à cette mission.
Ils font l’objet d’un agrément ministériel et sont seuls habilités à donner accord à une interruption médicale de grossesse en cas de pathologie d’une particulière gravité.
Mots clés : diagnostic anténatal ; malformations ; dépistage ; marqueurs sériques ; amniocentèse ; interruption de grossesse ; nuque.
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