La Maladie Coronaire est considérée comme stable lorsque le patient est asymptomatique ou lorsque les symptômes (essentiellement l’angor) sont stables sur une longue période.
L’atteinte coronarienne est essentiellement due à l’athérosclérose. L’athérosclérose est liée à l’accumulation de lipides (graisses) dans les parois artérielles, d’où la formation de plaques d’athérome qui rétrécissent la paroi des vaisseaux. Lorsque les artères coronaires sont le siège de sténose, le coeur reçoit moins d’oxygène : c’est l’ischémie myocardique. L’ischémie est révélée cliniquement par des douleurs thoraciques.
Parfois, ces plaques d’athérome peuvent se rompre et un thrombus peut occlure complètement l’artère coronaire et provoquer un infarctus. À distance de ces événements aigus, le patient peut être parfaitement asymptomatique. Il persiste néanmoins une atteinte coronarienne et tout l’enjeu est de stabiliser voire faire régresser cette atteinte pour éviter la récidive et de nouveaux dégâts myocardiques.
On parle de maladie coronaire stable à distance d’un infarctus ou d’un angor instable. Après revascularisation et avec les traitements médicaux, le coronarien peut être parfaitement asymptomatique ou garder l’angor à l’effort. Il est important que cet angor reste stable dans le temps, sinon on parle d’angor instable.
Le traitement de base du coronarien comprend quasiment toujours au moins une trithérapie (sauf contre-indication) :
• Auxquels le médecin peut ajouter :
– inhibiteur de l’enzyme de conversion : systématique en cas de dysfonction ventriculaire gauche, à discuter dans le cas contraire ;
– anti-ischémique : en cas de persistance d’un angor à l’effort, le médecin peut prescrire d’autres classes d’anti-ischémiques comme les dérivés nitrés, le CORVASAL, ou les activateurs des canaux potassiques.
Il est capital et commence toujours par une modification des comportements du patient.
This website uses cookies.