Lorsque vous dites aimer l’odeur des oranges, des roses ou de la lavande, vous aimez l’odeur de leurs huiles essentielles. Ce sont les parfums concrétisés des plantes. Leur technique d’extraction est facile à expliquer, mais plus complexe à réaliser ! Les huiles essentielles sont dans la plante. Il « suffit » d’aller les chercher. Il existe plusieurs façons de les extraire, mais deux procédés sont principalement utilisés : la distillation et l’expression.
La distillation est de loin la plus répandue, car elle convient à la majorité des plantes. Les huiles essentielles sont insolubles dans l’eau (ce sont des huiles !). En revanche, la vapeur d’eau que l’on projette sur la plante se charge au passage des huiles.
Dans un appareil spécial, la vapeur d’eau ainsi lestée des huiles essentielles est envoyée dans un compartiment pour y refroidir. Là, la vapeur redevient liquide et les huiles s’en désolidarisent (elles flottent à la surface). On les récupère alors par décantation.
L’expression consiste, comme son nom l’indique, à presser la partie de la plante concernée pour en exprimer les essences. C’est exactement ce que vous faites lorsque vous pressez entre vos doigts une épluchure de clémentine ou d’orange : ce qui en sort et pique les yeux, c’est de l’huile essentielle, ou « essence ».
Selon la plante, d’autres moyens peuvent être employés. Par exemple, on incise le pin pour obtenir l’essence de térébenthine.
Une huile essentielle est l’essence, la quintessence même du végétal.
Le degré de concentration en huile essentielle dépend de la plante, mais aussi des saisons, des variétés, etc. On distingue les plantes à fort rendement (les clous de girofle dont on extrait 1 kg d’huile essentielle à partir de 10 kg de clous) de celles à faible rendement (avec 10 kg d’origan ou de basilic, on n’obtient que 30 g d’huile essentielle au maximum).
La palme revient à la rose, qui ne fournit que quelques grammes d’huile essentielle pour 100 kg de pétales. Vous comprenez mieux le prix des huiles essentielles ! Mauvaise rentabilité… Souvent, les plantes qui en concentrent en belle quantité proviennent de régions ensoleillées. Quelques exceptions confirment cette règle, comme les pins en montagne.
Rien à voir ! Contrairement aux huiles essentielles, les huiles végétales, telles que celles d’olive, d’argan ou de colza, par exemple, ne se volatilisent pas et sont constituées à 100 % de graisses. L’huile essentielle, elle, correspond à la fraction odorante volatile de certains végétaux.
Elle est composée de nombreuses molécules actives, et n’est pas grasse, au contraire : elle s’évapore facilement. Extrêmement concentrée, on l’utilise à raison d’une ou deux gouttes seulement à chaque massage. Mélangées à une large cuillère à soupe pour l’huile végétale ! Et puis les huiles végétales n’ont pas d’odeur ou presque… Les deux fonctionnent très bien ensemble puisque l’on conseille de diluer les huiles essentielles dans de l’huile végétale, par exemple pour un massage.
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