Paludisme ou malaria (mauvais air) est une maladie infectieuse endémo-épidémique due à la présence dans le sang d’un hématozoaire du genre plasmodium et transmit par un moustique : l’anophèle femelle.
-Le paludisme épidémique a disparu de plusieurs pays où il constituait un grave problème de santé publique
-il reste toutefois une cause majeure de morbidité et mortalité dans plusieurs parties d’Afrique tropicale et subtropicale, en Asie, en Amérique centrale et de sud et dans le sud-ouest du pacifique.
-Le plasmodium falciparum est le plus répandu dans le monde, il sévit dans les pays tropicaux et équatoriaux où l’on trouve également plasmodium malariae réparti en foyers disséminés.
-Le plasmodium ovale est présent dans les zones couvrant l’ensemble de l’Afrique noire, nouvelle guinée, Thaïlande, philippine.
-Le plasmodium vivax sévit dans les zones tempérés et chaudes (Amérique centrale et latine, Afrique du nord).
-Au Maroc, le plasmodium vivax est la seule espèce responsable des cas de paludisme autochtone observés.
On distingue 3 étapes dans le cycle du parasite :
Commentaire du cycle évolutif du plasmodium :
-Les protozoites(s) inoculés lors de la piqure de l’anophèle infesté gagnent les hépatocytes en se multipliant, le parasite se transforme en un schizonte extra-érythrocytaire encore appelé schizonte intra-hépatique ou corps bleu (cb).
-Celui-ci après éclatement libère les mérozoites(m) qui gagnent le sang périphérique et infestent les GR. Ils deviennent au fur et à mesure de leur croissance trophozoites(t), schizontes (sc), et corps en rosace (cr) ceux –ci à leur tour, s’éclatent et libèrent les mérozoites. L’apparition des éléments à potentiel sexuel ou gamétocytes (gy) est plus tardive.
-Aspirés avec le sang par le moustique, les gamétocytes gagnent l’estomac et se transforment en gamètes ♀ et ♂. Après fécondation, le gamète ♀ devient une ookinète (ok) libre puis oocyte fixe (oc).
L’éclatement de l’oocyte libère les sporozoites qui gagnent les glandes salivaires.
-Une forme quiescente intra-hépatique, hypnozoites (hy), est susceptible de se réveiller et de provoquer des nouveaux accès. ( qlq mois a plusieurs années) c’est le cas de plasmodium ovale et vivax
Les manifestations cliniques dépendent de l’espèce splasmodiale de la densité parasitaire et la susceptibilité des hôtes.
4.1- paludisme à plasmodium vivax :
A- accès de primo-invasion :
-La splénomégalie est absente au début mais peut apparaitre au cours de l’évolution sans ttt.
Evolution :
Sous ttt, le malade guérit en qlq jours.
Sans ttt, la symptomatologie disparait après plusieurs accès fébriles mais des rechutes par reviviscence schizogonique apparaissent dans un délai variable.
B- fièvre tierce bénigne :
-Elle correspond aux accès par reviviscence schizogonique, l’accès est stéréotypé précédé par des prodromes (signe d’alarmes): céphalées, nausées, herpès labial.
-Il débute brutalement avec :
-La rate est souvent hypertrophiée pdt l’accès, le malade peut avoir plusieurs accès durant le journée puis les symptômes disparaissent pour réapparaitre 48h plus tard, ceci correspond au rythme tierce des accès.
Evolution :
Sous ttt, l’évolution est rapidement favorable.
Sans ttt, la guérison survient spontanément après une douzaine d’accès mais les rechutes peuvent survenir dans les 3 ans selon une fréquence variable.
C- formes cliniques :
4.2 – paludisme à P. ovale :
Globalement la symptomatologie est identique de celle du P.vivax.
4.3 – P.malariae :
Les différences avec les 2 espèces :
4.4 – paludisme à p.falciparum :
A- accès simple à p.falciparum :
Ce sont des accès palustre classique sans aucun signe de malignité.
Evolution :
-Il est très important de signaler qu’en dehors de ttt un accès pernicieux peut survenir à tout moment de révolution d’un accès simple.
-Sous ttt efficace : évolution favorable en qlq jours.
B- accès pernicieux ou neuropaludisme :
4.5 – paludisme post-transfusionnel
Le diagnostic doit être envisagé quand il existe un symptôme évoquant le paludisme après une transfusion du sang.
Il est caractérisé par :
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