Lagir-Professionnel-En-Soins-Infirmier
L’agir professionnel en soins infirmiers fait référence à la pratique infirmière dans le cadre de l’exercice de la profession. Il englobe l’ensemble des actions, des comportements et des compétences déployés par les infirmières et les infirmiers pour assurer des soins de qualité, sûrs et centrés sur le patient.
| CONTEXTE |
| Présentation de la personne, âge, diagnostic médical ou présentation de la situation de soins. – Milieu; – Le moment; – L’endroit; – Les personnes présentes; – Présentation du client : Mr X, – Age : X, – Dx médical : Hémicolectomie. |
Lors de mon stage j’ai confronté une situation qui a mis à l’épreuve mon agir professionnel. Il s’agissait d’un patient qui avait subi une Hémicolectomie à cause des polypes non résécable. Après la chirurgie, il était essentiel pour sa récupération de commencer à marcher afin de favoriser le transit intestinal et de prévenir les complications postopératoires.
Cependant, le patient manifestait une forte résistance à marcher. Lors des tentatives pour l’encourager à se mobiliser, il exprimait clairement son refus. Il évoquait des préoccupations liées à la douleur et la fatigue.
Malgré les explications fournies sur l’importance de la mobilisation précoce, le patient restait fermement convaincu de ne pas vouloir se lever. Il montrait une certaine résistance et exprimait son désir de rester au lit.
Dans un premier temps, j’ai essayé de comprendre les raisons de son refus. J’ai engagé une conversation avec le patient pour connaître ses préoccupations. Il exprimait des craintes liées à la douleur, à la fatigue et à la peur de réouvrir les sutures de l’incision chirurgicale.
Pour surmonter cette situation, j’ai utilisé plusieurs stratégies. Tout d’abord, j’ai fourni des explications détaillées sur l’importance de la mobilisation précoce après la chirurgie, en mettant l’accent sur les bénéfices pour le transit intestinal, la prévention des complications postopératoires telles que les infections pulmonaires et les caillots sanguins, ainsi que la restauration de la force musculaire.
Ensuite, j’ai cherché à rassurer le patient en lui expliquant les mesures de précaution prises pour minimiser la douleur et le risque de complications. J’ai également coordonné avec l’infirmière pour s’assurer que le patient recevait une dose d’analgésie pour soulager sa douleur avant de marcher.
J’ai également utilisé des techniques de motivation et d’encouragement pour stimuler la participation active du patient.
Après plusieurs tentatives, le patient a commencé à se sentir plus de confiance et a accepté progressivement de marcher. Il a pu constater les bénéfices de l’activité physique sur son bien-être général et sur le transit intestinal.
Cette expérience m’a appris l’importance de la communication et de l’éducation des patients dans les situations où ils refusent des soins essentiels. J’ai compris qu’il était crucial d’écouter attentivement leurs préoccupations, de fournir des informations claires pour surmonter leurs appréhensions.
Au début, j’ai rencontré une difficulté à cause de mes connaissances limitée dans la surveillance des opioïdes. Cependant, j’ai rapidement pris des mesures pour combler cette lacune. J’ai cherché des ressources pertinentes, telles que des protocoles spécifiques à la surveillance des effets secondaires et des complications liés aux opioïdes analgésiques. J’ai également demandé l’aide de notre enseignent de stage et de l’infirmière pour obtenir des conseils et des orientations sur la façon de faire cette surveillance et de remplir toutes documentation en relation avec la surveillance des opioïdes analgésiques.
Dans cette situation, mon agir professionnel est guidé par plusieurs valeurs professionnelles, parmi elles :
1. Respect de la personne : j’ai fait preuve de respect en tenant compte des préoccupations et des choix du patient. J’ai écouté ses craintes et ses inquiétudes, reconnaissant ainsi j’ai respecté son autonomie décisionnelle, laquelle s’exprime par son droit de faire des choix et d’être informée.
2. La collaboration professionnelle : j’ai travaillé en collaboration avec les membres de l’équipe soignante, notamment l’infirmière et notre enseignante de stage pour élaborer une stratégie adaptée au patient pour maximiser les chances de succès.
J’ai respecté l’article 40 de code de déontologie et j’ai utilisé mes compétences en communication pour expliquer clairement les bénéfices de la mobilisation et j’ai fourni toutes les explications nécessaires à la compréhension de soin pour répondre aux questions et aux préoccupations du patient.
dans cette situation il y a un conflit entre le respect de l’autonomie décisionnelle du patient et le principe de bienfaisance qui vise à promouvoir le bien-être et à agir dans l’intérêt supérieur du patient. Bien que le patient ait refusé de marcher après la chirurgie. Il était important de trouver un équilibre entre son autonomie et les avantages potentiels de la mobilisation précoce. J’ai continué à surveiller attentivement son état de santé. Et à lui fournir des informations sur les bénéfices potentiels de la mobilisation et J’ai réévalué la prise de décision en fonction de son évolution.
services de santé et les services sociaux (Droits des usagers) :
J’ai respecté la décision du patient de refuser les soins proposés. J’ai cherché à comprendre ses inquiétudes et à fournir des informations claires. J’ai maintenu une relation de confiance avec le patient malgré son refus. Et j’ai continué a faire des tentatives et à lui offrir un soutien adapté à ses besoins.
| – ASPECT CLINIQUE: |
| – Objet d’évaluation: |
| – Évaluer ma capacité à reconnaître et à gérer les refus de soins. – Évaluer ma capacité à surveiller et à gérer les effets secondaires et les complications liés à l’utilisation des opioïdes analgésiques. |
| Capacités: |
| – Améliorer mes compétences en communication pour établir une relation de confiance avec le patient et comprendre les raisons derrière son refus. – Développer ma compétence en matière de surveillance des opioïdes analgésiques, en identifiant les signes d’effets secondaires et de complications, et en prenant des mesures appropriées. |
| Limites: |
| – Manque d’expérience dans la gestion des refus de soins et dans la surveillance des opioïdes analgésiques. – Connaissance limitée dans les fiches de surveillance des opioïdes et des stratégies alternatives de gestion de la douleur. |
| Apprentissages à faire: |
| – Approfondir mes connaissances sur les facteurs pouvant influencer le refus de soins. – Acquérir des connaissances approfondies sur les effets secondaires et les complications associés à l’utilisation des opioïdes analgésiques et les alternatives de gestion de la douleur, et remplir les fiches et toute la documentation en relation avec la surveillance des patients. |
| Objectif(s): |
| – Être en mesure de reconnaître les raisons possibles des refus de soins, et comment gérer et adopter des approches individuelles pour chaque patient. – Développer des compétences en matière de surveillance des opioïdes analgésiques, en identifiant et en gérant les effets secondaires et les complications, et connaitre comment utiliser et remplir toutes les documentations en relation avec cette surveillance. |
| Stratégies et ressources: |
| Stratégies : – Améliorer ma communication. – Approfondir mes connaissances sur la surveillance des opioïdes analgésiques et les alternatives de gestion de la douleur. – Collaborer avec notre enseignante de stage l’infirmière pour observer leurs pratiques et recueillir des conseils. – Pratiquer plus la surveillance post opératoire. – Connaitre comment utiliser et remplir toutes les fiches de surveillance. Ressources : – Livre de fondements généraux; – Livre de math et med; |
| Échéancier: |
| – Semaine 1 : Approfondir mes connaissances sur les refus de soins et les stratégies de communication, et sur la surveillance des opioïdes analgésiques et les alternatives de gestion de la douleur. – Semaine 2 : Mise en pratique des nouvelles compétences en communication et en surveillance des opioïdes dans des situations cliniques. – Semaine 3 : Évaluation des résultats, réflexion sur les apprentissages et ajustement des stratégies si nécessaire. |
En somme, l’agir professionnel en soins infirmiers représente l’exercice responsable, compétent et éthique de la profession infirmière, visant à fournir des soins de qualité et à améliorer la santé et le bien-être des personnes prises en charge.
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