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LES HUILES ESSENTIELLES, C’EST QUOI?

L’AROMATHÉRAPIE C’EST QUOI?

L’aromathérapie est la médecine qui soigne à l’aide d’huiles essentielles. Le mot est apparu en 1930, ce n’est pas si ancien ! Encore appelées « essences », « essences aromatiques » ou « huiles volatiles », les huiles essentielles sont extraites des végétaux. Ces derniers fabriquent des huiles essentielles pour se protéger, se soigner, se réparer : elles leur servent à séduire les insectes pollinisateurs, se protéger des brûlures du soleil ou du froid, des prédateurs et des maladies, et enfin à guérir (blessures, maladies, attaques diverses…). Pour résumer, les plantes survivent grâce à leurs huiles essentielles.

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE L’AROMATHÉRAPIE ET LA PHYTOTHÉRAPIE?

La phytothérapie est la médecine par les plantes. Elle se décline sous de très nombreuses formes (tisanes, extraits secs ou fluides, macérats, sirops, suspension intégrale de plantes fraîches…) et fait généralement appel à l’ensemble de la plante.

En aromathérapie, branche de la phytothérapie, on utilise une seule partie de la plante et sous une forme très concentrée. Les techniques d’extraction de l’huile essentielle sont plus délicates que celles employées en phytothérapie.

Si en phytothérapie on utilise souvent le totum de la plante (toute la plante), ce n’est pas le cas en aromathérapie. Cette notion est importante, car certaines parties de la plante seraient extrêmement toxiques si elles étaient proposées sous forme d’huile essentielle.

PEUT-ON UTILISER L’AROMATHÉRAPIE AVEC D’AUTRES TYPES DE MÉDECINE?

Bien sûr ! Il n’est pas rare de conseiller conjointement des huiles essentielles et de l’homéopathie, qui traite le terrain en profondeur et sur de longues périodes. On peut aussi la marier avec la phytothérapie, pour bien drainer et apporter des éléments absents des huiles essentielles :

minéraux, flavonoïdes… Ou encore la nutrithérapie : certains minéraux améliorent les réponses immunitaires (magnésium, zinc, cuivre, soufre), certaines vitamines les accompagnent (vitamines C, E), certains acides gras (oméga 3) complètent les effets anti-inflammatoires des huiles essentielles… 

L’aromathérapie peut même compléter un traitement médical « classique », soit pour en renforcer les effets thérapeutiques, soit pour en limiter les effets secondaires. Mais elle est si puissante que, dans bien des cas, elle se suffit à elle-même.

QU’EST-CE QU’UN AROMATOGRAMME?

Pour analyser l’impact d’un médicament antibiotique sur des germes, les médecins utilisent un antibiogramme. C’est-à-dire qu’ils prélèvent les germes sur une personne malade et regardent en laboratoire quel antibiotique les combat le plus efficacement. Puis, en fonction des résultats, le patient reçoit en prescription le médicament le plus utile.

L’aromatogramme suit exactement le même principe, sauf que les huiles essentielles remplacent les antibiotiques : le spécialiste observe dans la boîte de Pétri l’activité de l’huile essentielle, puis quantifié son pouvoir antibactérien sur tel ou tel germe. Par exemple, celles de thym, de cannelle de Ceylan ou de girofle sont fortement antiseptiques, celles de pin, d’eucalyptus et de lavande le sont moyennement. Étant donné la recrudescence des résistances aux antibiotiques, et sachant que les huiles

essentielles ne présentent pas cet inconvénient, l’aromatogramme a un bel avenir devant lui.

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